F >> Conclusion
Même si un grand nombre de systèmes domotiques sont déjà
utilisés séparément, et ce, depuis quelques années,
la tendance nous l’avons compris est maintenant à l'intégration.
Le projet identifiera donc les obstacles que devront surmonter les différents
intervenants - constructeurs, promoteurs, propriétaires, gestionnaires,
ingénieurs, architectes, locataires et consommateurs - pour réaliser
cette intégration.
Aujourd’hui nous parlons d’intégration, elle comprend
donc l’équipement d’anciennes constructions, mais il
faut bien évidemment se tourner vers l’avenir et penser dès
maintenant à concevoir avec ces nouvelles technologies. Le rôle
de l’architecte est déjà en cour d’évolution !
Certains architectes ne se contentent pas de prendre en marche ce qui
était, hier encore, une argumentation publicitaire pour promouvoir
des immeubles dits « intelligents ». Ils s’investissent
eux aussi avec des équipes de spécialistes pour faire aboutir
certains concepts sur le cadre de vie et participent avec imagination
et créativité à la démarche pour rendre la
domotique plus accessibles aux utilisateurs.
L’architecte demeure l’interlocuteur privilégié
de tous les techniciens et entreprises dans son rôle de concepteur
et de direction de chantier. Il étudie avec les bureaux d’études
l’intégration dans les bâtiments de tous les éléments
qui découlent de ces nouvelles technicités et en assume
la coordination pour un résultat plus esthétique et homogène.
D’un côté l’architecte, de l’autre la machine :
des solutions logicielles destinées à assurer la modélisation,
la représentation, l’échange et le partage des données
techniques gérées tout au long des projets de construction
sont en passe de voir le jour. Cette nouvelle capacité de mise
en mémoire électronique jouera un rôle important,
elle pourra notamment être utilisé pour des applications
d’Intelligence Artificielle adaptées à gérer
la cohérence logique de gros volumes de données. En maintenance,
il sera possible de livrer et de faire évoluer un véritable
« carnet de santé électronique » du
bâtiment avec un maximum d’informations comme la durabilité
des matériaux.
Une véritable révolution est en marche qui fera franchir
à la construction un saut technologique comme elle n’en a
pas connu depuis longtemps : le bâtiment bénéficiera
peut-être davantage de la révolution technologique que de
la révolution industrielle.
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