D >> La Gestion Active du Confort
2 / La gestion des ambiances lumineuse.
« Modifier les points de commande de l’éclairage
sans toucher à l’installation, avoir la certitude que toutes
les lampes sont éteintes quand on quitte son logement, éviter
qu’une lampe reste allumée quand une pièce est vide,
programmer un allumage aléatoire lorsque l’on est absent,
voici quelques exemples de ce que permet la Domotique »[1].
Dans son logement, un point lumineux peut bien sûr se commander
par une pression sur le bouton-poussoir, mais dans une construction équipée
de domotique, le confort est toujours important. Il y a beaucoup plus
de possibilités techniques.
Tout d'abord il y a les boutons-poussoirs, les plus connus, sur le mur,
ils sont plus intelligents que leurs frères aînés.
On peut les programmer pour qu'ils fassent exactement ce que l’on
veut. Ainsi, il est possible d'éteindre la lumière du hall,
même si l’on utilise le bouton-poussoirs dans la salle à
manger.
Commander un point lumineux situé dans une autre pièce n'est
pas un problème, la télécommande, qui est aujourd’hui
utilisée principalement pour les équipements audio /vidéo,
nous permettra bientôt de commander l’éclairage. Dorénavant,
on peut rester dans son fauteuil en regardant la télé, même
si on désire que la lumière soit allumée, éteinte
ou baissée. Coucher, plus besoin de vérifier dans toutes
les pièces si la lumière est éteinte, l'éclairage
extérieur peut être allumé ou éteint facilement
de l'intérieur.
Et, dans ce côté pratique, on n'aura plus besoin de chercher
l'interrupteur, les pièces s'éclaireront en fonction des
déplacements.
D'une part il y a les boutons-poussoirs, la télécommande
ou les détecteurs de présence, d'autre part vous pouvez
aussi commander les points lumineux via votre écran (de votre ordinateur
ou de votre téléviseur).
Dans le domaine de la lumière, les méthodes de simulation
informatique représentent un fantastique bond en avant, même
si, dans un espace architectural, les phénomènes lumineux,
maintes fois transmis, diffusés et réfléchis, présentent
une telle complexité qu’ils sont encore extrêmement
difficiles à se représenter.
Les systèmes de simulation permettront de connaître l'état
physique de la lumière en fonction des caractéristiques
physiques réelles des sources (naturelles et artificielles), des
matériaux utilisés et de la géométrie complexe
de la scène. On pourra ainsi composer et programmer les ambiances
lumineuses de son choix. Le spectre lumineux sera personnalisé
en fonction des habitants, des heures du jour et de la nuit.
Le confort visuel sera total quand l'appartement sera équipé
d'un mur d'images, décor modifiable à volonté grâce
à la réalité virtuelle, aux hologrammes, …
« Les recherches actuelles en science du comportement continueront
d'élargir nos connaissances au chapitre des effets de la qualité
et du niveau d'éclairage sur l'organisme. Encore aujourd'hui, la
conception de l'éclairage relève plutôt de l'art que
de la technique car notre compréhension des liens entre les réactions
comportementales, subjectives et visuelles et les divers aspects de l'environnement
physique demeure limitée. L'objectif de la conception d'éclairage
est de créer, au moindre coût possible, un environnement
visuel adapté aux besoins multiples des gens qui doivent y vivre.
Ces besoins sont plus complexes qu'on ne l'estime généralement,
et l'expérience permet tant aux chercheurs qu'aux concepteurs d'acquérir
sans cesse de nouvelles connaissances » [2]
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[1] Aquitaine-Domotique : http://www.aquitaine-domotique.com/indexdomotique.htm
[2] CNRC (Conseil National de Recherches
Canada) Dale K. Tiller, D. Phil. Qualité de l'éclairage.
Rapport disponible à : http://www.nrc.ca/irc/bsi/92-5_F.html
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